(Poitiers, MSHS, 3RBD) – Jeudi 30 septembre 2021 à partir de 15h.
Rastapopoulos est l’un des personnages les plus connus de la bande dessinée. Il devient célèbre dès 1933, lorsque, dans Le Petit Vingtième, Tintin le rencontre à bord d’un paquebot, non loin de Port-Saïd, en train de malmener Philémon Siclone, égyptologue et savant fou. Hergé écrira en 1973 qu’il s’agit d’un personnage « sans foi ni loi ». Roberto Rastapopoulos est un trafiquant de drogue, marchand d’armes, cinéaste, milliardaire, chef de bande, se faisant aussi appeler Marquis di Gorgonzola ou encore Endaddine Akass. Silhouette trapue, chauve, petite moustache, favoris fournis, fumant le cigare, portant un monocle, il incarne le malfaisant, la canaille, le gangster, même s’il ne figure pas dans le Dictionnaire de la Méchanceté. Il est le meilleur ennemi de Tintin. Véritable « génie du mal », selon sa propre expression dans Vol 714 pour Sydney. Il n’hésite à proclamer que « le Diable en personne ne ferait pas mieux ». Sur son avant-bras gauche, il porte un tatouage, celui du signe du Pharaon Kih-Oskh. S’il apparaît comme un personnage malfaisant, organisant toutes sortes de trafics … il est aussi parfois une « fripouille malheureuse », obligée de prendre la fuite, ce qui ne l’empêche pas de détourner un avion, passant malgré tout du personnage immonde et inquiétant à celui de perdant ridicule, mais il faut se méfier de la souveraineté grotesque : un personnage malhabile peut se montrer absolument terrible puisque, riche et puissant, il peut tout se permettre, tuer son prochain, vendre des esclaves, piéger des embarcations.
Dans les limites des capacités d’accueil (130) nous vous demandons de vous inscrire sur le lien ci-dessous. L’entrée est gratuite :
https://paiement.appli.univ-poitiers.fr/web/procesrastapopoulos