Le corps immobile semble le propre des images fixes, d’une certaine manière tous les corps sont immobiles, mais lorsque qu’il s’agit d’un personnage qui ne bouge pas, quels indices sont donnés aux lectrices et lecteurs pour distinguer les « corps en inaction » des statues, des affiches murales, des mannequins des vitrines ? De nombreuses pistes s’avèrent possibles. Parmi elles, sans prétendre à l’exhaustivité :
– Quelles sont les situations propres aux corps figées : la guerre, l’opération chirurgicale, la situation de handicap…
– L’introspection, la méditation, la rêverie supposent que les corps cessent de bouger et comment les auteurs parviennent-ils à les restituer ?
– Les lieux de l’immobilité : la morgue, les tranchées, le cabinet du dentiste…
– Le corps devant le miroir ou devant l’objectif de l’appareil photo se fige volontairement. Existe-il d’autres brefs moments ?
– Quelles sont les émotions qui provoquent l’arrêt du corps ? De quelles façons le récit graphique parvient-il à les mettre en scène ?
Colloque organisé par la MSHS de Poitiers, avec la collaboration de la CIBDI et de Magelis. Avec le soutien de l’EESI, du CRIHAM, du FORELLIS et du Réseau Régional de Recherche en Nouvelle Aquitaine sur la bande dessinée (3RBD).
Les propositions de communications (1000-1500 signes) et une courte notice bio-biblio (300-500 signes) sont à adresser, avant le 30 mars, à Frédéric Chauvaud (frederic.chauvaud@univ-poitiers.fr), à Julien Gaillard (julien.gaillard@univ-poitiers.fr) et à Denis Mellier (denis.mellier@univ-poitiers.fr)
Le retour des expertises aura lieu le 27 avril.
Les organisateurs prennent en charge les nuitées, les repas, les frais d’inscription et la publication des actes sous la forme d’un véritable livre.